Bordeaux Open Air au Parc Bourran : récit d’un photographe à Bordeaux
Le dimanche 3 août dernier, le Parc Bourran à Mérignac s’est transformé en une grande scène en plein air. Le soleil brillait, la musique électro résonnait entre les arbres et les festivaliers affluaient pour vivre un nouvel épisode de Bordeaux Open Air.
En tant que photographe à Bordeaux, j’ai eu la chance d’être présent pour documenter cette journée. Plus qu’un simple reportage, c’était l’occasion de raconter une histoire à travers l’image : celle d’un festival, d’un public et d’une atmosphère unique.
L’arrivée au Parc Bourran
Dès mon arrivée, j’ai senti que la journée serait particulière. Le ciel était d’un bleu éclatant, les premiers festivaliers s’installaient sur l’herbe, certains à l’ombre des grands arbres du parc, d’autres déjà proches de la scène pour profiter des premières notes.
L’ambiance était détendue, conviviale, comme souvent à Bordeaux Open Air. C’est un festival où la musique se vit autant qu’elle s’écoute, où les familles croisent les groupes d’amis, où chacun trouve sa place.
En tant que photographe, j’ai commencé à observer les détails : les sourires, les gestes, les interactions. Chaque instant offrait déjà une image potentielle.
La musique comme fil conducteur
La programmation électro du jour a rapidement plongé le public dans une énergie collective. Les basses résonnaient dans le sol, les mélodies flottaient dans l’air, et tout le parc semblait battre au même rythme.
Mon travail consistait à capter cette énergie. À travers l’objectif, je suivais les artistes concentrés derrière leurs platines, les mains levées dans la foule, les visages illuminés par la musique.
Photographier un festival comme celui-ci, ce n’est pas seulement figer un moment. C’est raconter comment la musique relie les gens entre eux, comment elle transforme un espace en un lieu de fête et de partage.
L’énergie des festivaliers
Il y avait une joie simple dans ce rassemblement. Certains dansaient seuls, portés par le son. D’autres formaient des cercles d’amis, partageant des rires et des accolades. Des familles profitaient aussi du cadre, installées plus loin avec des enfants qui couraient sur l’herbe.
En tant que photographe à Bordeaux, c’est cette diversité qui me touche. Chaque personne vit l’événement à sa manière, et chaque manière mérite d’être racontée. J’ai pris le temps de me fondre dans le public, de m’approcher puis de m’éloigner, de chercher les instants où l’émotion était la plus forte.
La lumière, complice de la journée
Le soleil de ce début août donnait aux images une chaleur particulière. Les rayons traversaient les feuillages, créant des jeux de lumière qui se mêlaient aux mouvements des festivaliers. La photographie, c’est aussi cela : savoir attendre l’instant où la lumière sublime la scène.
Au fil de l’après-midi, les couleurs ont changé. Le doré du soleil déclinant offrait une autre atmosphère, plus douce, presque nostalgique. C’est dans ces moments-là que le temps semble suspendu, et que les images prennent une dimension intemporelle.
Un festival ancré dans Bordeaux
Bordeaux Open Air, ce n’est pas seulement de la musique. C’est aussi une manière de vivre la ville différemment. Amener un festival électro dans un parc comme celui de Bourran, c’est ouvrir la culture à tous, dans un cadre naturel et accessible.
En tant que photographe installé à Bordeaux, je suis particulièrement sensible à cette démarche. Photographier ce type d’événement, c’est aussi témoigner de la vitalité culturelle de la ville, de sa capacité à réunir des publics variés autour d’une même expérience.
Mon regard de photographe
Depuis plusieurs années, je couvre des événements à Bordeaux : concerts, festivals, soirées, séminaires, mariages. Chaque fois, je cherche à raconter une histoire. Ce qui m’importe le plus, ce sont les gens et l’énergie qu’ils transmettent.
À Bordeaux Open Air, le 3 août, tout était réuni : une lumière magnifique, une programmation inspirante, un public chaleureux. Ce sont ces ingrédients qui nourrissent mon travail de photographe.
Mes images cherchent toujours à être fidèles à ce que j’ai ressenti. Quand je regarde mes clichés de cette journée, je retrouve le rythme de la musique, les sourires des festivaliers, la convivialité d’un après-midi d’été à Bordeaux.
Des instants suspendus
La photographie a ce pouvoir de figer ce qui, dans la réalité, passe en une seconde. Ce sourire furtif, ce geste de la main, cette complicité entre amis… ce sont des instants suspendus, invisibles une fois écoulés, mais qui prennent une autre vie à travers l’image.
C’est cette dimension qui me passionne dans mon métier. Être photographe à Bordeaux me permet de multiplier ces expériences : festivals, événements culturels, vie associative, moments privés. Chacun a sa vérité, chacun a son intensité.
Le 3 août dernier au Parc Bourran, Bordeaux Open Air a offert un moment de fête et de partage sous le signe de la musique électro et du soleil. Pour moi, ce fut l’occasion de retrouver l’équipe du festival, les artistes et les festivaliers, et de traduire cette énergie en images.
À travers mon regard de photographe à Bordeaux, je retiens de cette journée une ambiance solaire, des émotions authentiques et une preuve supplémentaire que la photographie est un témoin précieux de ce qui nous rassemble.